Levés à 7h pour visiter Edfou. Départ en calèche, c’est amusant.
On nous dépose à l’entrée d’une rue remplie de boutiques de tissus que nous sommes obligés de traverser pour accéder au temple.
La traversée se fait d’un pas rapide pour ne pas être trop importunés.
Visite du temple d’Horus : période gréco-romaine
Visite du temple d’Horus, immense et somptueux, qui s’étend derrière ses puissantes murailles rosées.
Gardé par deux statues du Dieu Faucon, taillées dans le granit noir, polies à l’extrême.
Construit par les Ptolémée, selon la grande tradition pharaonique, ce temple est l’un des plus prestigieux d’Egypte, en raison de ses proportions et de son état de conservation.
C’est notre premier temple et c’est impressionnant, surtout que celui-ci est quasiment intact. Il n’y a pas un mur qui ne soit couvert de hiéroglyphes. Il subsiste même de la peinture par endroit. En effet, non contents de sculpter les hiéroglyphes, les Egyptiens les peignaient ensuite. Ce devait être grandiose !
A sa droite un cartouche vide, car à cette époque les rois changeaient tellement souvent que les tailleurs de pierres ne savent pas quel nom graver !
Retraversée du souk à notre rythme, les vendeurs sont les plus agressifs qu’on n’ait jamais vus.
Ils essaient d’entraîner les touristes, presque de force dans leur arrière boutique obscure, d’où il sera très difficile de sortir sans acheter ce que proposera le vendeur.
Le retour se fait également en calèche.
Navigation vers Kom Ombo
Visite du temple d’Haroeris (Horus le Grand) et Sobek : période gréco-romaine
Visite du temple ptolémaïque dédié aux Dieux Sobek et Haroeris.
Couronnant une colline qui surplombe le Nil, le temple est dédié à deux divinités : Horus le Faucon et Sobek le Crocodile. Il se dresse dans toute sa majesté.
On assiste au coucher du soleil depuis le temple. En effet, le soleil se lève vers 6h comme en France, mais se couche vers 20h.
Voici une partie très intéressante : les temples sont réservés au Roi, mais les prêtres amenaient les nobles, moyennant finance, dans cette niche en leur promettant qu’ils allaient y rencontrer le Dieu. Le prêtre accédait au sous sol (sous la grille) par un escalier et écoutait les confessions du noble. Il pouvait même parler et sa voix venant du sous-sol le faisait passer pour un dieu. Ainsi les prêtres savaient tout et pouvaient diriger la vie de la cité.
Pas le temps de visiter le souk au pied du temple, on est déjà en retard pour le départ vers Assouan.