Edfou -> Kom Ombo -> Assouan

Levés à 7h pour visiter Edfou. Départ en calèche, c’est amusant.
On nous dépose à l’entrée d’une rue remplie de boutiques de tissus que nous sommes obligés de traverser pour accéder au temple.
La traversée se fait d’un pas rapide pour ne pas être trop importunés.

Visite du temple d’Horus : période gréco-romaine

Visite du temple d’Horus, immense et somptueux, qui s’étend derrière ses puissantes murailles rosées.
Gardé par deux statues du Dieu Faucon, taillées dans le granit noir, polies à l’extrême.
Construit par les Ptolémée, selon la grande tradition pharaonique, ce temple est l’un des plus prestigieux d’Egypte, en raison de ses proportions et de son état de conservation.

C’est notre premier temple et c’est impressionnant, surtout que celui-ci est quasiment intact. Il n’y a pas un mur qui ne soit couvert de hiéroglyphes. Il subsiste même de la peinture par endroit. En effet, non contents de sculpter les hiéroglyphes, les Egyptiens les peignaient ensuite. Ce devait être grandiose !

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Le Dieu Min.
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Les alentours. Remarquez en arrière plan le niveau de la terre actuelle, c’est comme cela que le temple a pu être préservé : en restant longtemps enterré.
 

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La façade qui évoque la vallée du Nil en coupe.
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On voit encore un peu de couleurs. A l’époque, le temple entier était peint !
 

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Le Roi en train de punir ses ennemis. Officiellement, les ennemis étaient bien traités ; cette scène est une « image ».
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Voyez un peu l’épaisseur du mur extérieur.
 

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La cour intérieure.
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Pas une seule pierre sans hiéroglyphes colorés.
 

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La barque sacrée qui emmène la statue du Dieu Horus à Louxor.
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Quand il y a les voiles, c’est la remontée du Nil, donc le retour à Edfou.
 

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Il y en a à lire !!!
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Notre guide égyptien, avec un tee-shirt corse !
A sa droite un cartouche vide, car à cette époque les rois changeaient tellement souvent que les tailleurs de pierres ne savent pas quel nom graver !
 

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Le haut des colonnes est différent, cela est typique des Grecs. La suie au plafond vient du feu des Coptes qui se réfugiaient dans les temples à l’époque romaine.
 

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Le sanctuaire qui contenait la statue d’Horus en or massif.
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La barque sacrée reconstituée par un égyptologue français.
 

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La fameuse statue d’Horus en marbre poli.


Retraversée du souk à notre rythme, les vendeurs sont les plus agressifs qu’on n’ait jamais vus.
Ils essaient d’entraîner les touristes, presque de force dans leur arrière boutique obscure, d’où il sera très difficile de sortir sans acheter ce que proposera le vendeur.

Le retour se fait également en calèche.

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Notre convoi de calèche. Impressionnant !
 

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Navigation vers Kom Ombo

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Une felouque, embarcation typiquement égyptienne.
 

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Nous ne sommes pas les seuls à « croiser » sur le Nil !
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Visite du temple d’Haroeris (Horus le Grand) et Sobek : période gréco-romaine


Visite du temple ptolémaïque dédié aux Dieux Sobek et Haroeris.
Couronnant une colline qui surplombe le Nil, le temple est dédié à deux divinités : Horus le Faucon et Sobek le Crocodile. Il se dresse dans toute sa majesté.

On assiste au coucher du soleil depuis le temple. En effet, le soleil se lève vers 6h comme en France, mais se couche vers 20h.

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Un matelot qui fait les carreaux, quel équilibre ! Les normes de travail ne sont pas les mêmes qu’en France !
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Pendant ce temps, d’autres écrivent des cartes postales…
 

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Le plan du temple. Qui est en fait une fusion de deux temples.
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Le roi prend une douche, pardon « se purifie », avant de pénétrer dans le temple.
 

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Quelle conservation, c’est magnifique !
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Le calendrier égyptien avec les offrandes correspondant aux jours.
 

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Un détail du calendrier.
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Les aigles indiquent le chemin.
 

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Les traces entre les pierres sont des queues d’arondes qui permettaient de les tenir entre elles.
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Les instruments chirurgicaux égyptiens.
 

Voici une partie très intéressante : les temples sont réservés au Roi, mais les prêtres amenaient les nobles, moyennant finance, dans cette niche en leur promettant qu’ils allaient y rencontrer le Dieu. Le prêtre accédait au sous sol (sous la grille) par un escalier et écoutait les confessions du noble. Il pouvait même parler et sa voix venant du sous-sol le faisait passer pour un dieu. Ainsi les prêtres savaient tout et pouvaient diriger la vie de la cité.

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La niche secrète des prêtres.

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Des vestiges de sarcophages en pierre.
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Des crocodiles momifiés.
 

Pas le temps de visiter le souk au pied du temple, on est déjà en retard pour le départ vers Assouan.

Louxor -> Edfou

Levés à 5h, départ à 6h, pour aller visiter la vallée des Reines.
Pendant le trajet, le guide, qui est un grand bavard, nous fait un speech, que nous allons tenter de résumer.

Louxor

La ville de Louxor, anciennement nommée Thèbes, la « ville aux cent portes » du Dieu Amon, capitale de la Haute Egypte et du pays tout entier sous la XVIIIème dynastie, était l’une des plus raffinées.

Actuellement, le sud de l’Egypte est beaucoup plus modeste que le Nord, on y ressent plus facilement l’esprit de l’Ancienne Egypte. Il y a peu de voitures et les habitants sont habillés majoritairement en galabieh pour les hommes et djellaba pour les femmes et les antiques felouques ne naviguent pas seulement pour les touristes. C’est encore plus vrai à Assouan, où nous serons demain.

Louxor s’étend majoritairement sur la rive droite du Nil, avec ses deux temples mondialement connus de Louxor et de Karnak, tous deux visibles des rives du Nil. Cette répartition vient de l’époque des Pharaons, tout ce qui concerne la vie se trouve à l’Est et la mort, à l’Ouest.

La vie à l’est, la mort à l’ouest

Les anciens Egyptiens ont constaté les choses suivantes :
– Le soleil se lève à l’Est et se couche à l’Ouest.
– Une plante repousse quand on sème ses graines.
D’où l’idée de la croyance en la vie après la mort et la résurrection.
Selon les antiques croyances, seul le Pharaon est capable de franchir les étapes qui mènent à la résurrection, il entraîne son peuple avec lui. C’est pourquoi le peuple travaille volontiers à la création du tombeau de son Pharaon. En effet, en aidant le Pharaon à sauver son âme, il se sauve lui-même.

Les anciens Egyptiens s’intéressaient plus à la mort, à l’au-delà, qu’à la vie. Ainsi, il ne reste que des temples funéraires ou divins, mais pas de palais.

Ils ont donc défini le côté Est du Nil comme l’endroit de la vie, et le côté Ouest, comme celui de la mort, d’où la construction de la nécropole à l’ouest.

Ainsi, les temples qui se trouvent à l’ouest sont dits funéraires, et ceux à l’est, divins.


Petite histoire de l’Egypte

Deux peuples de Mésopotamie viennent habiter les terres de l’Egypte, ils s’installent de chaque côté du Nil, ils forment ainsi deux groupes : les Nordistes et les Sudistes.

Au début, ils connaissent la paix, l’amitié. Puis, vient la période de la guerre, qui est née de l’envie d’avoir ce que l’autre possède.
Pour savoir qui a gagné, ils ont mis en place des stratégies :
– Une couronne distinctive pour chaque roi
– Un emblème pour chaque soldat (une plante)

NORDISTES SUDISTES
Couronne du roi Rouge Blanche
Emblème/Plante Papyrus Lotus

Chronologie

3000 av. JC – : Période pharaonique

Après de nombreux empires, composés de plusieurs dynasties, ont régné :

Ancien Empire (v. 3000-2160) :
– 1ère et 2ème dynasties : période de décadence
– 3ème à 6ème dynasties : période d’apogée
– 7ème à 10ème dynasties : période de décadence

Moyen Empire (v. 2120-1580) :
– 11ème et 12ème dynasties : période d’apogée
– 13ème à 17ème dynasties : période de décadence

Nouvel Empire (v. 1580-378) :
– 18ème à 20ème dynasties : période d’apogée
Construction à Thèbes du temple d’Hatshepsout (18ème dynastie)
Construction à Thèbes des Colosses de Memnon (18ème dynastie)
Construction à Thèbes de la Vallée des Reines (19 & 20èmes dynasties)

– 21ème à 30ème dynasties (dernière dynastie) : période de décadence

30 av. JC – 337 ap. JC : Période gréco-romaine
Conquête par Alexandre le Grand
Période grecque : Cléopâtre
Cléopâtre et Jules César étaient amoureux.
Période Romaine : Jules César

Construction à Edfou du temple d’Horus par les rois Ptolémée en 327 av. JC
Construction à Kom Ombo du temple d’Horus (Haroeris) et Sobek par les rois Ptolémée

660 ap. JC : Période arabo-moderne
Invasion barbare

1805-1848 ap. JC : Fondation de l’Egypte moderne par Mohamed Ali.

23 juillet 1952 : Coup d’Etat des Officiers libres, dirigés par Gamal Abdel Nasser, qui, deux ans plus tard, devient le chef incontesté au Caire.

18 juin 1953 : Proclamation de la République.

19 octobre 1954 : Nasser signe un traité avec la Grande-Bretagne sur l’évacuation de la zone du canal de Suez dans les dix-huit mois.

26 juillet 1956 : Nationalisation du canal. S’ensuit une agression israélo-franco-britannique. Sous pression internationale, ces trois pays retirent leurs troupes.

Février 1958 : Fusion de l’Egypte et de la Syrie dans la République arabe unie (RAU), que Damas quittera en 1961.

1961 : Offensive gouvernementale contre les « millionnaires » et les « féodaux », nationalisation du commerce extérieur et de la marine marchande.

1964 : Nasser et le premier secrétaire du PC soviétique, Nikita Khrouchtchev, inaugurent le haut barrage d’Assouan.

5 juin 1967 : Israël attaque l’Egypte, la Syrie et la Jordanie. En six jours, il occupe le Sinaï, le Golan, la bande de Gaza, la Cisjordanie et Jérusalem-Est.

28 septembre 1970 : Mort de Nasser.

15 octobre 1970 : Anouar El Sadate accède au pouvoir et amorce l’infitah (libéralisation économique). Il se heurte à une forte opposition, en particulier étudiante et ouvrière.

6 octobre 1973 : L’Egypte et la Syrie déclenchent une guerre contre Israël et bousculent ce dernier, qui finit cependant par remporter la victoire militaire.

Janvier 1977 : Sadate, sur les conseils du Fonds Monétaire International (FMI), augmente les prix des produits de première nécessité : une immense émeute embrase le Caire et la plupart des villes d’Egypte.

17 septembre 1978 : Signature des accords de Camp David entre l’Egypte, Israël et les Etats-Unis.

26 mars 1979 : Signature du traité de paix entre l’Egypte et Israël. L’Egypte y gagne la paix, le Sinaï et une importante aide américaine, mais elle s’isole du monde arabe.

6 octobre 1981 : Assassinat du président Sadate. Hosni Moubarak le remplace et rapproche l’Egypte des pays arabes.

03-10 juillet 2004 : Un groupe de touristes français visitent l’Egypte !

Une chronologie plus précise est disponible sur le site de Vincent Di Sanzo.

 

Tombeaux des Reines et Princes

La vallée des Reines accueillait les épouses royales et les membres de la famille notamment des princes et princesses. Beaucoup de tombes sont inachevées ou dégradées, et leurs parois noircies portent parfois même des traces d’incendie. Celles qui ont été finies et que le temps a préservées offrent des peintures aux frais coloris et aux détails soignés, dans le style conventionnel de la fin du Nouvel Empire.

– Visite du tombeau du fils de Ramsès III
Ramsès III n’est pas un descendant de Ramsès II. Mais seulement un fan de celui-ci, c’est pourquoi, il s’est fait appeler comme son idole.

– Visite du tombeau de la reine Titi
On suppose qu’elle est la mère du fils de Ramsès III. En effet, ils sont enterrés dans la même zone. En général, les enfants étaient enterrés près de leur mère.

– Visite du tombeau de Ramsès III
Les dessins et hiéroglyphes tracent le destin du roi dans l’au-delà : énigmes à résoudre, monstres à combattre, jugement, qui définiront sa résurrection. A ce moment-là, il a le pouvoir de réincarner son peuple. C’est pourquoi, le peuple participe activement à la construction du temple funéraire.

1 – Salle du sarcophage

2 – Salle du jugement

3 – Salle des offrandes

4 – Entrée/Sortie

 

Les temples funéraires des mères (reines) et enfants (princes) étaient construits à la mort de la personne, qui bénéficiait d’une momification, pouvant aller de 40 à 200 jours.
Ceux des rois et reines (ayant régné) étaient bâtis lors de leur vivant, dès l’accession au trône.

Peinture en oxyde de fer, cuivre… vernis avec du blanc d’ ?uf. Et cela a tenu jusqu’à nos jours !

Voici différentes vues du site :

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De l’autre côté de cette colline, se trouve le temple d’Hatshepsout.
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Tailleurs de pierre

Démonstration de fabrication d’un vase :

le tour du vase est taillé dans un bloc qui est ensuite enterré, puis l’artisan glisse à l’intérieur ses instruments en fer, creuse le vase en les faisant tourner. Il ajoute des griffes au fur et à mesure, puis le vase est déterré. Cette technique permet de créer des vases d’une finesse inégalée. On peut les utiliser comme lampe en plaçant une ampoule à l’intérieur.

On nous a expliqué comment étaient faites les statuettes pour touristes : c’est de la poudre de pierre moulée avec de la colle. Cela n’empêche pas cet honnête commerçant pratiquant des techniques ancestrales de vendre des pyramides de plâtres peints à 5 € 🙂

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Les peintures de la façade du magasin décrivent le pèlerinage à la Mecque effectué par son propriétaire.
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C’est vraiment désertique !
 

Temple d’Hatshepsout

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A l’entrée de la vallée des Reines, le temple d’Hatshepsout ou « Deir El Bahari », creusé à même la falaise, fut édifié sous le règne d’Hatshepsout afin que s’y déroulent les rites devant lui être bénéfiques dans l’au-delà.

L’histoire d’Hatshepsout est compliquée :
Hatshepsout est mariée à Thoutmosis I.
Thoutmosis I meurt en ne laissant que des filles.
Mais, Thoutmosis a eu une autre femme avec laquelle il a eu un garçon : Thoutmosis II.

Thoutmosis II doit alors accéder au pouvoir, mais comme il est illégitime, la combine est de le marier à Hatshepsout, pour conserver la lignée royale.
Thoutmosis II meurt, il était gravement malade, c’est pourquoi Hatshepsout avait accepté le mariage.
Mais, Thoutmosis II a eu une autre femme avec laquelle il a eu un garçon de 6 ans : Thoutmosis III.
Comme Thoutmosis III n’a que 6 ans, Hatshepsout devient sa co-régente et accède donc au trône d’Egypte ; pour bien en profiter elle envoie Thoutmosis III dans un centre militaire.

Deux inventions de la Reine pour imposer sa légitimité au trône :
– Elle s’est déguisée en homme.
– La légende de la naissance divine.

Hatshepsout meurt.
Thoutmosis III récupère légitimement le trône et fait détruire, par vengeance, pour avoir passer son enfance dans un camp militaire, l’ ?uvre d’Hatshepsout (son temple).

Le 17 novembre 1997, un groupe islamiste égyptien massacrait 62 personnes dans le temple d’Hatshepsout au cours d’une chasse à l’homme rythmée par les exécutions. Triste épisode qui justifie la surenchère policière actuelle.

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Un palais beaucoup plus récent, construit sur le site.
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Temple d’Hatshepsout.
 

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Les policiers apprécient le bakchich quand on les prend en photo.
 

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Un reste de « peinture » d’époque.
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L’intérieur du temple.
 

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En arrière plan, vous voyez la vallée du Nil toute verte !
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Colosses de Memnon

Arrêt devant les Colosses de Memnon, dieu de la musique et de la joie, devenu dieu de la tristesse à la mort de son fils.

Les colosses de Memnon ont été réalisés par Aménophis III, ils représentent les seuls vestiges du temple funéraire de ce pharaon.

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L’entrée du pont de Louxor.
 

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La guérite du gardien du pont.
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Le Nil dans toute sa largeur !
 

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Louxor.
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Le mélange campagne/ville est étrange.
 

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Les calèches qui servent de taxi.
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Une banque.
 

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L’hôtel Winter Palace.
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Une jolie sculpture de serviettes nous attend à l’hôtel.
 

 

Retour au bateau, navigation vers Edfou, déjeuner à bord.

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Passage de l’écluse d’Esna

Le passage de l’écluse d’Esna est très folklorique en raison de la présence de vendeurs de cotonnades qui prennent d’assaut les bateaux avec leurs barques. Ils jettent leurs articles sur le pont supérieur des bateaux, puis négocient avec les touristes qui leur renvoient leurs articles ou de la monnaie en échange.

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Et voilà; les fameuses barques des vendeurs à l’assaut !
 

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Ça négocie sec !
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Ça passe juste !
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Un ouvrier pour tenir le parasol, un géomètre qui travaille et un chef qui regarde !
 

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L’ancien pont avec l’écluse à pont tournant à droite. On se rend bien compte de la largeur du fleuve.

Cocktail de bienvenue avec présentation des responsables de l’équipage. Le guide nous propose les excursions en supplément de celles comprises dans le voyage, mais dont nous avions connaissance :

  • Abou Simbel, à un prix supérieur à ceux vus sur les autres voyages, mais c’est une visite incontournable (après les pyramides) !
  • Sons et lumières de Philae
  • Sons et lumières de Karnak

Et des excursions complètement imprévues pour combler les « temps libres » :

  • Promenade en felouque
  • Jardin botanique
  • Haut barrage
  • Obélisque inachevé
  • Folklore nubien
  • Balade en calèche
  • Dromadaire

Après délibération, nous avons choisi de tout faire. Maintenant que nous y sommes, autant en profiter !

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Paris -> Louxor



Dernière mise à jour le 13/08/2006


Voyage

La veille du départ, nous recevons notre convocation à 4h30 du matin à l’aéroport pour un décollage à 7h05. Ca commence mal :

- Nous habitons près d’Orly et le départ est à Roissy CDG, dommage !

- Il n’y a pas de RER en pleine nuit et le taxi ou une semaine de parking nous coûterait plus cher qu’une nuit d’hôtel !
C’est un comble ! Heureusement, une bonne âme s’est proposée pour nous accompagner à l’aéroport (encore merci à elle).

Arrivés là-bas, nous retirons nos billets au comptoir du transporteur puis enregistrons nos bagages. Il est à peine 5h, l’embarquement est à 6h20, il nous reste 1h30 à attendre dans le hall du terminal 3, celui des charters où il n’y a rien d’autre que les comptoirs d’embarquement. A 6h20, l’enregistrement est toujours ouvert, on aurait pu venir en RER finalement…
L’avion (un Airbus A300-400) a décollé avec du retard, mais ce n’est pas grave, nous sommes en route pour nos vacances !
4h30 de vol, nous sommes près du hublot et il fait jour, nous pouvons pleinement profiter du paysage.

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L’avion d’à côté en plein chargement.
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Voici une vue de Paris.
 


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Et voici enfin la côte égyptienne.
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La côte égyptienne.
 

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La fameuse « Vallée du Nil », en dehors c’est le désert, le contraste est saisissant.
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Et elle n’est pas très large : ici on voit un aéroport.
 

Installation

Arrivés en Egypte, nous sommes un peu perdus, l’aéroport est petit, la salle d’accueil est pleine de monde, il fait déjà chaud et impossible de localiser le « correspondant local » indiqué dans la brochure ! En fait, on n’est que quatre dans tout l’avion à faire la croisière Anoukis, nous nous « incrustons » dans une croisière qui a un nom
différent de la nôtre. On remplit nos visas et un douanier
nous les tamponne, sans plus de formalités.

Nous prenons un car (climatisé) pour rejoindre le bateau-hôtel. Tous les
passants sur le bord de la route nous dévisagent d’un air amusé, c’est étrange. Mais moins que les hommes en armes un peu partout, qui braquent leurs mitraillettes sur nous,
depuis leurs petits miradors. On se croirait dans un pays en guerre.

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Pour atteindre notre bateau, il faut en traverser trois autres. En effet, il y a tellement de bateaux de croisières qu’ils sont obligés de se placer côte à côte.
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Voici notre bateau vu de l’extérieur : le Montasser III.
 

Et voici l’intérieur :

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Le hall d’entrée.
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Le premier étage.
 

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La terrasse avec piscine.
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Le bar.
 

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Le couloir qui mène à la chambre.
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La chambre, avec à gauche la salle de bain.
 

Comme vous le voyez, c’est le grand luxe (à condition de ne pas y regarder de trop près).

Nous sommes directement réunis au bar de l’hôtel pour une présentation de notre bateau, le « MS Montasser III ».

Il fait 70 mètres de long pour 14 m de large, 1,6 m de
tirant d’eau seulement, le fond est plat et il y a 4 ponts :

  1. Restaurant et salle des machines.
  2. Hall d’entrée, bar et chambres de l’équipage.
  3. Boutique (cartes postales, bijoux, djellaba, babouches…) et chambres.
  4. Chambres.
  5. Le pont supérieur avec la piscine et les parasols.

Ensuite, nous échangeons nos visas contre la clef de la
chambre (421 pour nous). On est à l’arrière du bateau,
au dessous du pont supérieur. Ce n’est pas le meilleur endroit ; quand il y a beaucoup de vent, on entend claquer les pieds métalliques des parasols. Mais si on était plus bas, on aurait eu la musique du bar et le bruit des machines pendant la navigation. Si vous avez le choix, il vaut donc mieux être à l’avant et à l’avant-dernier étage 🙂

Voici l’intérieur de notre chambre :

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Les lits et un dormeur !
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La fenêtre.
 

 

Puis, nous rencontrons notre guide, Tamer, qui nous fait part du déroulement de notre périple.
Il a eu intégralement lieu dans le Sud de l’Egypte, aussi appelé Haute Egypte ; un aller-retour en bateau, Louxor-Assouan, avec de nombreuses étapes que nous allons vous faire partager.

Voici notre trajet représenté sur une carte d’Egypte :

Après un dîner bien mérité, nous osons, avec d’autres, nous aventurer, sans guide, dans ce pays inconnu, pour
y faire une petite balade le long du quai. Par notre langue, nos habits, notre façon de découvrir cette ville, nous nous faisons très rapidement accoster par des commerçants égyptiens itinérants. Leur petit jeu de négociation se passe à merveilles, l’un d’entre-nous y perd des plumes, ou plutôt des euros !

Comme dans beaucoup de pays du Maghreb, les hommes veulent échanger nos « Gazelles » ! contre des chameaux !

Passés le quai touristique, nous faisons notre première
découverte du patrimoine égyptien : le temple de Louxor
de nuit. Premier contact avec l’aspect policier du pays aussi. D’un côté de la route, les vendeurs de babioles et les Egyptiens sont légions ; de l’autre, près du temple, la police ne semble tolérer que les touristes.

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Le temple de Louxor de nuit.

Au retour, dodo ! La journée a été longue et il faut se lever à 5h le lendemain, dimanche ! Quelle grâce matinée en perspective !

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