Assouan

Une journée bien chargée nous attend.

Visite du temple Philae

Départ en car, puis transfert du groupe dans une barque motorisée pour l’île d’Agilika sur laquelle a été transporté le temple de Philae, submergé par le Nil.
Le barrage, toujours lui, ayant entraîné une montée des eaux, l’île de Philae, sur laquelle se trouvait à l’origine le temple, allait être inondée…
Grâce au concours de l’Unesco, des travaux furent entrepris pour démonter pièce par pièce les monuments de Philae et les ré-assembler sur l’île voisine, 400 mètres en aval.
Un puzzle de 40 000 pièces qui ont nécessité 10 ans de travaux pharaoniques pour un résultat splendide… On ne pourrait jamais penser qu’il n’est pas là depuis le début…

En fait, depuis l’origine, le temple était inondé tous les ans, d’un mètre, à chaque crue du Nil. C’était voulu, la crue apportant la vie. Après le barrage de 1902, le temple se visitait en barque ! Avec celui de 1970, il aurait été détruit.
Ce temple fut construit à la gloire d’Osiris et d’Isis.

251 - .JPG

252 - .JPG

Admirez la belle brume de pollution ! Le carburant n’est pas raffiné comme chez nous, on dirait.
 

255 - .JPG

Le vieux barrage, construit par les Anglais.
256 - .JPG

Voici le temple d’Isis.
 

257 - .JPG

258 - .JPG

 

259 - .JPG

260 - .JPG

 

261 - .JPG

262 - .JPG

 

A l’époque romaine, le temple servait de refuge aux Coptes, les chrétiens d’Egypte. Ce sont eux qui martelèrent les personnages gravés sur le mur pour pouvoir prier sans être face à un personnage païen. Ils ont aussi installé un hôtel et une niche pour prier la vierge. Le culte de la vierge noire existant en Europe viendrait de là.

263 - .JPG

264 - .JPG

Un graffiti laissé là, il y a plusieurs siècles par un Grec.
 

266 - .JPG

Là, ce sont des généraux de Napoléon qui ont laissé leurs traces.
270 - .JPG

 

268 - .JPG

Les colonnes avec un homme armé.
269 - .JPG

Une croix copte.
 

267 - .JPG

Allez, on écoute tous bien le guide !
273 - .JPG

L’hôtel dédié à la vierge.
 

271 - .JPG

280 - .JPG

 

277 - _2.JPG

278 - .JPG

 

279 - .JPG

276 - .JPG

 

281 - .JPG

Visite d’une fabrique de Papyrus

Nous avons eu droit à une démonstration de la fabrication de papyrus. C’est le bas de la tige de papyrus qui est utilisé.
Ses lamelles sont séparées, trempées dans l’eau pendant plusieurs jours, puis étalées, croisées et serrées dans une presse entre des bouts de tissu.
Cela donne une feuille très résistante. Elle est ensuite peinte avec des techniques d’imprimerie moderne ou à la peinture à l’huile.

283 - .JPG

Une feuille de papyrus, seul le bas est utilisé.
284 - .JPG

Après macération dans l’eau du Nil, on l’écrase.
 

285 - .JPG

On dispose les lamelles sur du buvard, puis on les passe à la presse.
288 - .JPG

Ce qui donne du bon papyrus qui ne se déchire pas.
 

287 - .JPG

Contrairement au mauvais vendu à la sauvette.
286 - .JPG

 

Voici un exemple de réalisation :

papyrus.jpg

Visite du haut barrage Nasser

Pas aussi impressionnant que l’on pourrait s’y attendre. C’est un barrage remblayé et non pas à voûte. C’est une grosse digue pour pouvoir supporter le poids de l’eau.
Cet ouvrage est toujours très controversé, car il a submergé de nombreux lieux de l’Egypte Antique et tous les villages nubiens qui existaient le long de la partie amont du Nil.

Les Nubiens ont été relogés à Assouan, mais ont perdu les terres de leurs ancêtres et leurs traditions vont disparaître aussi, absorbées par la civilisation.
La perte des crues fait que les terres s’appauvrissent.
Les alluvions s’amoncellent inutilement au fond du lac. Les côtés bénéfiques sont qu’il n’y a plus de crue et que donc les Egyptiens peuvent mieux utiliser l’espace autour du Nil
et profitent d’un approvisionnement en eau constant. Comme nous l’avons dit, le site de L’Ecole nationale des ponts et chaussées est plus complet à ce sujet.

Deux militaires surveillent le groupe de très près pour vérifier que nous ne prenons pas de photos des sites « sensibles » qui entourent le barrage.

298 - .JPG

Temple de Kalabsheh.
290 - .JPG

Les cataractes.
 

291 - .JPG

Le haut barrage vu du barrage anglais.
292 - .JPG

Le barrage et le monument en fleur de papyrus offert par la Russie.
 

293 - .JPG

297 - .JPG

 

301 - .JPG

Vue en coupe de la centrale hydroélectrique.
302 - .JPG

Vue en coupe de la digue.
 

305 - .JPG

Encore les cataractes, mais on ne s’en lasse pas !

Visite de l’obélisque inachevé

Il est midi au soleil quand nous arrivons à la visite suivante, nous sommes les seuls touristes à affronter la chaleur.
Nous visitons une ancienne carrière de granit, où subsiste un obélisque à moitié taillé dans la roche, que les Egyptiens ont laissé là. Il avait commencé à se fendre, suite à un tremblement de terre.
Il mesure 40m de long et pèserait 1000t !

Pour extraire ces blocs, les Egyptiens pratiquaient des entailles dans lesquelles ils glissaient des coins de bois qui, régulièrement mouillés, gonflaient et faisaient éclater la pierre.

310 - .JPG

311 - .JPG

Les encoches servant à « couper » le granit.
 

313 - .JPG

Une partie du groupe préfère rester à l’ombre : midi au soleil !
316 - .JPG

Monumental !
 

Nous nous arrêtons à la banque pour retirer du liquide, afin de payer toutes nos excursions, puis nous allons enfin déjeuner. La matinée a été longue !

Visite du jardin botanique

Départ en felouque pour le jardin botanique. Des gamins dans des barques minuscules où un adulte ne tiendrait pas, nous accostent, au sens propre, pour nous chanter des chansons (gentille alouette, frère Jacques…).
Ils rament avec des bouts de planches qui leur servent aussi à écoper l’eau qui remplit leurs frêles esquifs.

318 - .JPG

319 - .JPG

 

320 - .JPG

323 - .JPG

A gauche, l’hôtel Cataracte qui défigure le paysage mais où à logé Agatha Christie.
 

324 - .JPG

On distingue à peine la ville de la montagne.
325 - .JPG

De la verdure !
 

Nous accostons sur l’île aux plantes qui accueille le jardin botanique créé par le général anglais Kitchener en 1898. Il y a planté des essences d’arbres rares récupérés dans toute l’Afrique. Il y a de magnifiques palmiers royaux dont le tronc blanc s’élance vers le ciel.
C’est un lieu très reposant, le temps semble s’arrêter, cela fait du bien d’être au calme.

327 - .JPG

329 - .JPG

Un hôtel en construction.
 

346 - .JPG

Quel endroit idyllique !
331 - .JPG

 

336 - .JPG

333 - .JPG

 

332 - .JPG

337 - .JPG

 

339 - .JPG

345 - .JPG

 

340 - .JPG

La mue du palmier.
330 - .JPG

Un palmier royal, reconnaissable à son tronc blanc.
 

352 - .JPG

348 - .JPG

 

338 - .JPG

Une « huppe fasciée »…
351 - .JPG

 

343 - .JPG

344 - .JPG

Une aigrette… qui fait un bruit de singe !
 

On rentre manger rapidement, car ensuite il y a le départ pour le « sons et lumières de Philae » dans un petit bus climatisé.

Sons et lumières au temple de Philae

Les commentaires ont été enregistrés par des acteurs de la comédie française. Le temple illuminé est agréable à voir, mais c’est juste de l’éclairage, rien de sophistiqué.
Impression plutôt décevante, car nous avions déjà visité le temple le matin et le guide nous avait déjà raconté presque tout ce qui a été commenté lors du spectacle.

353 - .JPG

354 - .JPG

 

356 - .JPG

357 - .JPG

 

365 - .JPG

366 - .JPG

 

367 - .JPG

368 - .JPG

 

370 - .JPG

359 - .JPG

 

373 - .JPG

376 - .JPG

 

A notre retour, le bateau largue les amarres pour naviguer vers Louxor.